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Haut Mbomou Haut'n line

5 mai 2014

Mission OCHA dans le Haut Mbomou

OCHA Dans le cadre de suivi de la situation générale dans le Sud-est du pays ; une équipe OCHA a effectué une mission d’évaluation dans le Haut-Mbomou du 2 au 9 Avril 2014.

 

Rapport de Mission disponible ICI.

 

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25 avril 2014

Offensive militaire des États-Unis contre un groupe rebelle ougandais

Une offensive militaire soutenue par les États-Unis contre un groupe rebelle ougandais du Nord, a permis de libérer 10 otages, comprenant sept enfants et a mené à l'arrestation d'un commandant supérieur du « Lords Resistance Army » (LRA).

Le lieutenant Charles Okello, un commandant du groupe rebelle notoire, connu pour les enlèvements d'enfants, a été capturé au cours d'une opération conduite par l'équipe spéciale régionale de l'Union africaine (sigle anglais AURTF) en République centrafricaine.

« Le contingent des 'Ugandan people's Defence forces' (UPDF) de AURTF a capturé lundi un commandant de LRA», a confirmé mardi le Conseil de paix et de sécurité de l'UA. La bataille qui a mené à la capture du commandant de LRA s'est déroulée à 20 km à l'ouest de Bakuma, une ville située à 500 km à l'ouest de Obo, la base tactique de UPDF en RCA.

Sept enfants étaient parmi les sauvés des 10 enlèvements. Les troupes ont également saisi des munitions et des équipements de communication utilisés par le commandant rebelle, ainsi que des fusils, selon l'UA. L'arrestation survient après la capitulation de trois officiers LRA qui se sont rendus au contingent UPDF à Zombo.

Le général de Brigade Sam Kavuma, le commandant des forces de AURTF, a déclaré que la chasse pour le leader LRA, Joseph Kony, se poursuivait et ne s'arrêtera qu'à sa capture. « La libération des enfants enlevés est un cadeau de Pâques pour leurs parents. Nous ne fléchirons pas », a-t-il déclaré.

Le AURTF a été créé par un mandat de l'UA pour aider à la restauration de la paix et de la stabilité en RCA où le LRA est accusé de prendre refuge après des attaques tans-frontalières. Les forces comprennent des officiers de l'Ouganda, de la République démocratique du Congo et de la RCA. 

Les officiels des États-Unis ont fourni le soutien logistique pour la mise en place de l'opération, y compris la contribution en troupes. Les officiers militaires croient actuellement que le LRA devrait être réduit à 200 combattants.

Pana 23/04/2014

10 février 2014

Obo: l’armée ougandaise procède au nettoyage des locaux de l’hôpital

RJDHRCALes forces armées ougandaises, basées dans la ville d’Obo (sud-est), pour la lutte contre la rébellion de la LRA, ont mené du lundi 3 au mercredi 5 février, une activité de lutte contre l’insalubrité à l’hôpital préfectoral. Ces forces étrangères ont nettoyé les salles de soins de ce centre hospitalier. Selon un officier des forces armées ougandaises, cette activité est appelée «semaine de l’armée ougandaise». «chaque année l’armée ougandaise a une semaine pour mener ce genre d’activité. Ces troupes nettoient soit des bureaux administratifs, soit les hôpitaux, la concession des écoles ou autres lieux. Cette année nous avons choisis, l’hôpital préfectoral d’Obo pour mener cette activité», a-t-il expliqué.

Les lieux nettoyés sont entre autres, la concession de l’hôpital, les salles de consultations, le bloc opératoire, la salle d’accouchement, les chambres d’hospitalisation et les vêtements des malades. «Ce n’est pas la première fois, nous avons l’habitude de mener ce genre d’activité chaque année c’est dans nos lois», a dit un soldat ougandais. Tanguy Kakombo, médecin chef de l’hôpital préfectoral d’Obo, se dit satisfait de ces activités. «Ils sont toujours prêts à donner de l’aide à l’hôpital préfectoral d’Obo. Parfois ils mettent leur véhicule à notre disposition afin de transporter notre personnel pendant des campagnes de vaccination, dans les zones d’insécurité», a-t- il témoigné.

Cette activité devrait en principe prendre une semaine mais compte tenu de leurs moyens limités, ces derniers l’ont réduit à trois jours. Depuis plusieurs années, des militaires ougandais sont déployés dans le sud-est de la Centrafrique en vue de mettre fin aux raids des éléments de la LRA qui continuent de terroriser la population. Mais malgré la présence de ces troupes, cette rébellion poursuit les kidnappings et les attaques.
10 janvier 2014

ACTED réhabilite un pont situé sur l’axe Bangassou-Zemio

ACTED

Une brigade mobile d’ACTED réhabilite un pont situé sur l’axe Bangassou-Zemio (sud-est), pour améliorer les conditions de vie.

2013 - Une brigade mobile d’ACTED réhabilite un pont situé sur l’axe Bangassou-Zemio (sud-est), pour améliorer les conditions de vie.

2 décembre 2013

Rapport sur la situation à Djémah

Invisible childrenLe 07 Novembre 2013, entre 03h et 04h du matin, un groupe armé à attaquer le village de Derbissaka.

De nombreux coups de feux ont été tirés en l’air, afin de faire fuir la population. Deux personnes ont été blessées par balle.

Un premier groupe constitué de quatre habitants de Derbissaka a pris fuite en empruntant la route les menant à Djémah (70 km). Ce premier groupe a donné l’alerte aux autorités de Djémah, le 07 Novembre 2013 aux environs de 22h, après avoir marché toute la journée. Ensuite, dans les deux journées qui ont suivi, l’ensemble des familles et des habitants de Derbissaka se sont rendus à Djémah. Les habitants de Derbissaka attribuent cette attaque à la LRA car les assaillants parlaient « swahili » et des femmes et des enfants étaient parmi les assaillants (les habitants disent ne pas connaître d’autres groupes de rebelles avec des femmes et des enfants, à part la LRA).

Djémah est une sous-préfecture du Haut-Mbomou constituée d’environ plus de 3000 habitants qui a été attaquée par la LRA dès 2009. Depuis, un camp militaire de l’Union Africaine s’est installé dans cette localité. Cependant, la population est invitée à respecter le périmètre de sécurité (15 km) afin de cultiver sans risque. La surexploitation des terres agricoles a comme conséquence la baisse du rendement et donc la diminution des quantités de nourriture disponible.

Cette première mission sur terrain, s’est déroulée le Lundi 02 Décembre 2013. Elle nous a permis de prendre contact avec les autorités locales (Sous-Préfet de Djémah, Secrétaire de la Mairie de Djémah, Chef de Groupe de Derbissaka). Nous avons recueilli leurs témoignages, ainsi que ceux des personnes déplacées interne, afin de comprendre le contexte et les réponses à apporter aux besoins urgents exprimés.

Rapport disponible ICI.

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22 novembre 2013

Djotodia "discute" avec Kony, le chef de la LRA

DWLes autorités centrafricaines le confirment. Joseph Kony, l’un des criminels de guerre les plus recherchés est bien sur le territoire centrafricain. Le président Michel Djotodia l’a annoncé ce matin à Bangui.

Le président de Centrafrique, Michel Djotodia, a déclaré publiquement ce jeudi être "en train de négocier" avec le chef de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, recherché pour crimes contre l'humanité et qui "veut sortir de la clandestinité". "C'est vrai, Joseph Kony veut sortir de la clandestinité. Nous sommes en train de négocier avec lui. Il a demandé à être fourni en nourriture, le gouvernement s'est occupé de cela", a ajouté M. Djotodia lors d'une rencontre à Bangui avec des représentants des partis politiques.

Avec la présence supposée de Joseph Kony en territoire centrafricain et sa probable arrestation, c'est l'espoir qui renaît au sein des défenseurs des victimes de la LRA. Theo Boutruche est conseiller juridique au sein du Redress, une organisation de victimes de crimes de guerre :

« Les informations sur les contacts entre les autorités centrafricaines et Joseph Kony et la possibilité qu’il puisse se rendre aux autorités centrafricaines permettent d’entrevoir l’espoir que justice soit rendue pour les crimes commis par la LRA et Joseph Kony. »

La CPI veut Joseph Kony

Joseph Kony et trois de ses lieutenants sont visés depuis 2005 par un mandat international de la CPI, la Cour pénale internationale en raison des crimes qu'ils auraient commis dans plusieurs pays notamment en Ouganda, en RDC et en Centrafrique. Des précisions avec Theo Boutruche

« Douze chefs de crimes contre l’humanité ce qui inclut des meurtres et des activités d’esclavage, des actes inhumains, vingt et un chefs de crimes de guerre notamment des attaques intentionnelles contre les populations civiles, l’encouragement au viol et l’enrôlement forcé d’enfants, l’un des crimes les plus médiatisés sur la LRA. »

Selon un récent rapport de l'ONU, la LRA a tué plus de 100.000 personnes en Afrique centrale ces 25 dernières années. Elle est aussi accusée d'avoir enlevé plus de 60.000 enfants. Washington a même offert 5 millions de dollars pour la capture du chef de guerre ougandais et aide militairement les pays de la région dans la traque de l'homme.

La LRA a été créée en 1988 avec pour objectif principal de renverser le président ougandais Yoweri Museveni et le remplacer par un régime fondé sur les Dix commandements. Mais, le mouvement s'est forgé une effroyable réputation à force d'enlèvements d'enfants et de mutilations de civils.

17 novembre 2013

La lutte contre le VIH et le SIDA piétine à Zemio

Avec un taux de prévalence d’environ 12 à 15% cette sous préfecture sombre dans l’oubliette. Selon les enquêtes réalisées auprès des services de santé des ONG humanitaires présentes dans la localité la tranche d’âges la plus touchées est celle qui varie entre 12 à 40 ans, surtout chez les filles, car la sexualité précoce est très développée chez les filles à Zemio.   A 11 ans, elles  commencent déjà à pratiqué l’acte sexuel et avant 15 ans certaines filles pourront avoir déjà deux ou trois enfants.

 Distant de 1050 km de Bangui la capitale, avec une population d’environ 33.000 habitants, composée des Autochtones, des déplacés internes qui ont fuient les attaques  des rebelles ougandais de la LRA, et aussi avec la présence des Refugies  venus de la République Démocratique du Congo.

La présence des forces ougandaises ; (UPDF) basées dans la ville pour la traque des Eléments de la  LRA de Joseph-Koni augmente les risques aux infections à VIH et Autres maladies sexuellement transmissibles.

Malgré cette situation à risque, il y a l’inexistence du comité sous préfectoral de lutte contre le VIH/Sida, (CPLS), sauf le centre de dépistage volontaire qui fonctionne  avec un  personnel réduit, sans outils appropriés et dont les réactifs risquent de connaitre une rupture dans les jours qui viennent,  selon le responsable du CDV Monsieur Thierry Diemer.

 « Plus de six cent réactifs ont été utilisés en moins de deux mois et les trois cents  restant vont finir probablement dans quelques jours et après cela, il n’y aura plus rien à faire, sauf si le Ministère de la Sante Publique nous envoie au plus tôt possible les réactifs », a alerté M. Thierry Diemer.

Armel Ouakola

12 mars 2013

Zémio: Evacuation du personnel humanitaire

Les personnels humanitaires des ONGs internationales ACTED, Merlin et Mercy Corps ont évacué Zémio aujourd'hui, par la route, en direction d'Obo, tandis que le personnel du PAM et du HCR prenait l'avion UNHAS pour rentrer à Bangui.

12 mars 2013

Zémio/Bakouma : L’avancée de la Séléka panique la population

RJDHRCAL’avancée des rebelles de la coalition Séléka dans la  région sud-est de la Centrafrique, met la population des villes de Zémio et de Bakouma dans une situation d’ambigüité. Les habitants de Zémio, une ville déjà affaiblie par les exactions des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, disent ne plus vouloir aller dans la brousse à cause de cette rébellion ougandaise. Tandis qu’à Bakouma certaines personnes ont commencé à quitté la ville.

D’après le constat fait par un habitant de la ville de Zémio joint ce matin par le RJDH, une  partie des habitants de Rafaï qui ont fui les attaques du lundi 11 mars se trouvent actuellement dans la ville de Zémio.  Il a également signalé la présence des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) qui ont été délogés à Bangassou par les rebelles.

Face à cette situation, les habitants de cette localité se trouvent dans l’embarras du lieu de cachette. Car dans la brousse et les périphéries de la ville, la présence des éléments de la LRA est souvent signalée. Certaines personnes préfèrent se diriger vers la ville d’Obo, à l’extrême sud-est.

« Nous allons partir à Obo parce que les rebelles peuvent d’un moment à l’autre envahir la localité. Les gens qui ont fui Bangassou nous ont fait savoir que ces hommes ont pour objectif de prendre toute la région du sud-est », a déclaré Dieudonné Balikpio, un agent de l’Etat.

Mariette Zanoufio, veuve et mère de sept enfants a fait savoir que  l’avancée des rebelles de la Séléka  vers Zemio  vient ajouter la souffrance de la population de cette localité qui continue de subir les exactions des éléments de la LRA. « Nous ne savons où aller. Dans la brousse, les rebelles de la LRA sont présents et très actifs ces derniers temps. Et maintenant ce sont les rebelles de la Séléka qui veulent venir pour aggraver notre situation », s’est elle plainte.

Le chef du quartier Sagbozara, Anicet Stéphane Koumba qui s’est entretenu avec ses administrés, a appelé  les habitants de garder le calme et surtout d’éviter d’aller se réfugier dans la brousse à cause des éléments de la LRA.

« C’est une occasion pour les éléments de la LRA de kidnapper les gens. Donc il est urgent que nous organisions cette rencontre pour demander à la population de ne pas se rendre dans la brousse. Puis que pour le moment notre ville n’est pas encore attaquée », a dit le chef du quartier Sagbozara.

A Bakouma, une partie de la population a commencé à quitter la ville pour trouver refuge dans les villes et les villages environnants depuis la prise de Bangassou par les rebelles de la Séléka.

« Les personnes qui ont quitté la ville depuis l’annonce de la prise de Bangassou par la Séléka sont pour la plus part des femmes et des enfants. Les gens ont peur d’aller dans la brousse à cause de la présence des éléments de la LRA », a fait savoir une autorité locale.

La ville de Bangassou est tombée le lundi 11 mars entre les mains des rebelles de la coalition Séléka, après un rude combat qui les a opposés aux éléments des forces armées centrafricaines (FACA). Les membres de la Séléka qui ont intégré le gouvernement d’Union nationale, ont attribué ces attaques aux éléments incontrôlés.

22 janvier 2013

Obo : Deux cas de viol sur des mineurs enregistrés en moins d’une semaine

RJDHRCAUn homme  d’une cinquantaine d’année a violé une fille de sept ans  le dimanche 20 janvier au quartier Nairobi 1 à Obo (sud-est). Le présumé coupable est arrêté et transféré à la gendarmerie de la ville pour fins d’enquêtes, tandis que la victime se trouve actuellement à l’hôpital pour des soins.

D’après les faits relatés par le père de la victime, Favoris Zandanga, le présumé coupable aurait invité la victime chez lui afin de lui remettre les assiettes dans lesquelles il a été servi. Une fois chez lui, il a tiré la fille dans sa maison et a fermé la porte derrière eux.

« Quand j’ai constaté l’absence de ma fille, je commençais à la chercher. Je me suis informé auprès de ses amis sur l’endroit où elle pouvait se trouver. C’est alors que je suis allé frapper à la porte de ce criminel et j’ai retrouvé ma fille. Il a eu une relation sexuelle avec elle », a expliqué Favoris Zandanganda.

Interrogé par le chef du quartier, la victime a confirmé que le présumé coupable s’est abusé d’elle. « Une fois m’avoir fait entrer dans sa maison, il m’a fait coucher, et il m’a serré le coup avec ses mains pour m’empêcher de crier », a-t-elle ajouté.

Le vendredi 18 janvier un cas similaire s’est produit au quartier Yangba. Une fille âgée de 9 ans a été aussi victime d’un viol. Elle se trouve également en ce moment à l’hôpital préfectoral d’Obo.  Selon des sources médicales, l’on doit craindre une recrudescence des viols sur des mineurs dans la localité.

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