Mboki : Pas de médicaments pour les malades du sida
Les personnes vivant avec le VIH/Sida connaissent des difficultés de prise en charge médicale et de suivi, depuis plusieurs mois dans la sous-préfecture de Mboki (sud-est).
« C’est depuis 2009 que j’ai été déclarée séropositive, j’ai été mise sous traitement de CTM (bactrime). Mais depuis lors, ma santé ne cesse de se dégrader parce qu’il n’y a plus de médicaments, ni une structure spécialisée pour assurer le suivi des malades », a témoigné une femme malade dans un entretien le mardi 14 août.
Le responsable technique du comité nationale de lutte contre le sida de Mboki, Anguéron Mokpidié, a ajouté qu’en plus du manque de médicaments, il est nécessaire de mettre en place une structure spécialisée de suivi des malades
« En 2011, le taux de prévalence du VIH/Sida était de 11% dans la localité. Avec le phénomène des déplacés provoqué par la LRA, le nombre des personnes infectées pourrait augmenter. D’où nécessité d’installer une structure spécialisée à Mboki », a-t-il souhaité.